Systèmes passifs et actifs

Les installations solaires thermiques de type domestique peuvent être réparties en deux groupes: les systèmes passifs (parfois appelés compacts) et les systèmes actifs (dits aussi pompés, ou à circulation forcée). Les deux comprennent généralement une source d'énergie auxiliaire (élément de chauffage électrique, ou bien raccordement à un système de chauffage central au gaz ou au mazout) qui est activée lorsque l'eau dans le réservoir tombe en dessous d'une température minimale telle que 55°C. De la sorte, l'eau chaude est toujours disponible.

La combinaison d’un chauffe-eau solaire et d’une chaleur d'appoint provenant d'un poêle à bois, par exemple, peut permettre à un système d'eau chaude de fonctionner à longueur d'année dans des climats plus frais, sans requérir de supplément d'un système de chauffage alimenté par des combustibles fossiles ou par l'électricité.

Quand un chauffe-eau solaire et un système de chauffage central sont utilisés en conjonction, la chaleur solaire sera concentrée dans une cuve de préchauffage qui alimente le réservoir, sinon l'échangeur de chaleur solaire va remplacer la partie inférieure froide et l'élément supérieur restera en place pour fournir toute la chaleur que l'énergie solaire ne peut pas fournir.

Cependant, le besoin le plus important en chauffage central se fait sentir la nuit et en hiver, lorsque le gain solaire est plus faible. Par conséquent, le chauffage solaire de l'eau pour les besoins sanitaires est mieux adapté dans ce cas.

Sous de nombreux climats, un chauffe-eau solaire peut fournir jusqu'à 85% de l'énergie nécessaire à l'eau chaude domestique. Dans de nombreux pays nord-européens, des installations combinant l’eau chaude sanitaire et un système de chauffage (appelés combi-systèmes) sont utilisés pour fournir 15 à 25% d'énergie de chauffage domestique.

 
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